C’est apparemment inévitable ! Des produits de première nécessité commencent par se raréfier sur le marché local pour finir par disparaître totalement des rayons et des étals. Selon l’expérience vécue, ce fait se produit généralement à la veille d’une hausse de prix…
Les prix de certains Produits de Première Nécessité (PPN) ont accusé une hausse notable depuis quelques jours maintenant. Ce fut notamment le cas de l’huile de table. L’huile cachetée est actuellement vendue à 6 400 Ar le litre contre 6 000 Ar auparavant, soit une marge significative de 400 Ar. En revanche, l’huile en vrac passe de 4 300 Ar le litre à 4.500 Ar actuellement, soit une hausse de 200 Ar.
Lalaina, commerçante du marché de Soamanatombo Anosy, a affirmé que cette denrée indispensable au quotidien a tendance à se raréfier depuis le début de cette semaine. Elle a également révélé que le retrait de ce genre de produits des rayons de vente par les grossistes, occasionnant une pénurie, serait à l’origine de cette hausse des prix de l’huile de table. Lalaina a conclu que, outre les périodes de fêtes, favorisant l’inflation, la conjoncture politique y serait pour quelque chose et que la psychose par rapport à une éventuelle crise gagnerait certains commerçants, qui ont commencé à spéculer les PPN à titre de prévention.
L’inflation tend à se généraliser. La flambée des prix sur le marché a également gagné d’autres PPN telles que la farine. Le kilo est actuellement proposé à 2 400 Ar contre 2 000 Ar il y a un mois de cela.
Face à la situation, le ministère du Commerce et de la Consommation a réuni les opérateurs économiques ainsi que les départements ministériels susceptibles d’être concernés par l’inflation afin de prendre des mesures conséquentes.
L.R
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