Premier ministre : Kolo Roger Une force tranquille
Le Premier ministre Kolo Roger est installé dans ses nouvelles fonctions depuis hier. Il sera dorénavant entouré de proches collaborateurs ayant les mêmes convictions que lui à redresser le pays sans plus tarder.
À peine installé à Mahazoarivo, le Dr Kolo Roger, Premier ministre de la Quatrième République, a déjà fait montre de son pouvoir à travers ses gestes et ses manières de répondre aux questions de la presse, à l’issue de la cérémonie de passation de pouvoir. Son pragmatisme a immédiatement frappé aussi bien les politiciens que ses convives hier.
Bien entouré de ses proches collaborateurs, il a montré sa force de conviction et sa détermination à relancer les affaires nationales. Parmi ses proches collaborateurs, l’on retrouve, entre autres, Naivo Marius, SG du ministère des relations avec les institutions, le Pr Alain Tehindrazanarivelo, ancien vice-Premier ministre de la Santé, Holijaona Raboana, Michel Ramiaramanana ou encore Alain Ramanantsoa qui sont tous des hommes influents et ayant tous des compétences extraordinaires. Mais également des hommes de différentes entités politiques que le Premier ministre Kolo Roger a su rallier à ses côtés. Ce qui prouve qu’il est capable de réconcilier les politiques.
De son côté, le nouveau Premier ministre a marqué un point crucial sur le plan international. L’ensemble, ou presque, des diplomates, des chefs de mission diplomatique, des chefs de mission consulaire, était majoritairement présent à la cérémonie de passation d’hier. En dépit de quelques incidents protocolaires qui avaient occasionné l’absence de l’ambassadeur de France, de la Russie ainsi que la présence « flash » des ambassadeurs de Chine et de l’Algérie, il n’était pas question d’abandonner le nouveau PM, le patron de l’Administration de Madagascar. En effet, la France a confirmé officiellement son soutien au nouveau PM.
En somme, le nouveau Premier ministre représente le renouveau de la politique du pays puisqu’il a toujours été au courant de la vie politique du pays sans pour autant avoir jamais songé à briguer des sièges ou des places politiques pendant les régimes qui se sont succédés. En effet, il avait été l’un des initiateurs de la reconnaissance de la Suisse au régime Albert Zafy, après la chute du régime Ratsiraka. En tout cas, il est moins arrogant que certains politiciens du pays…
Marc A.
