Premier Ministre : Les candidats retiennent leur souffle…
De nombreux prétendants, mais un seul élu. Les politiciens comme l’opinion attendent de pied ferme celui que le président de la République va nommer…
Les candidats au poste de Premier Ministre attendent de pied ferme la nomination de l’un d’entre eux. Hier, les informations circulaient sur l’éventualité d’une nomination dans l’après-midi, mais qui n’avait finalement pas eu lieu. Le Conseil des ministres, pour sa part, a bien eu lieu, et a adopté des décisions notamment dans la nomination aux Hauts emplois de l’État dans plusieurs ministères.
Entretemps, les conseillers du Président de la République ont multiplié les consultations des groupements politiques de l’Assemblée Nationale. Les députés indépendants, ceux du MAPAR ainsi que ceux de la PMP ont multiplié les «va et vient» entre l’Hôtel Colbert et le palais d’Ambohitsorohitra. Aucune décision ferme n’a découlé de ces rencontres.
Paul Rabary, conseiller du Président de la République, a confié hier au Colbert d’Antaninarenina, que la nomination du nouveau PM n’a pas encore été fixée. Une réponse qui a mis fin aux rumeurs d’hier qui avançaient l’existence d’un décret signé par le Chef de l’État malgache. Ledit décret aurait nommé Jules Étienne au poste de Premier Ministre. Cette infirmation avait retenu l’attention d’un bon nombre de journalistes et de quelques politiciens qui soutiennent ce candidat à la Primature proposé par la PMP.
De source bien informée auprès de la Présidence, la nomination du PM ne sera pas pour bientôt, à cause de questions de procédures et de tractations politiques. Aucun compromis n’a été trouvé jusqu’ici, nous a confié notre source.
Mais de leur côté, des députés PMP annoncent le ralliement de 80 députés avec eux. Un chiffre qui signifie que ce groupement s’impose comme « majoritaire » au sein de l’Assemblée Nationale. D’après Anthelme Ramparany, député indépendant de Mananjary et membre de la PMP, le nouveau PM doit répondre à plusieurs critères, à savoir la confiance du Président de la République, la légitimité populaire, la confiance de la Communauté internationale et des bailleurs internationaux et enfin, la confiance de la majorité au sein de l’Assemblée Nationale.
Marc A.
