Le déplacement du président de la République, accompagné des membres du gouvernement à Mandoto vendredi dernier a été critiqué par le parti de l’opposition HVM. Dans sa déclaration du 16 juillet, ce parti fondé par l’ancien président Rajaonarimampianina, fait état de violations de la constitution lorsque des militants pro-régime ont arboré à cette occasion l’insigne du « Comité de soutien au président Andry Rajoelina ou CSNAR ». « Le fait d’arborer cette insigne constitue une campagne électorale avant l’heure, pour un candidat » a souligné Rivo Rakotovao, coordonnateur du parti.
Par conséquent, le parti HVM interpelle la Haute cour constitutionnelle (HCC) et la commission électorale nationale indépendante (CENI) à réagir et à infliger des sanctions qui s’imposent pour violation des règles électorales. De l’avis du HVM, « le président de la République ne doit, en aucun cas, participer à aucune activité d’un parti ou groupement politique. Le premier ministre se doit de garantir la neutralité de l’administration publique ». Les deux leaders de l’exécutif, tout comme les membres du gouvernement, ont ainsi été fustigés par le HVM.
Par la même occasion, le parti HVM exhorte la communauté internationale à s’abstenir de se rendre complice de la paupérisation de la population malgache et «d’une mascarade de démocratie dans le pays ».
Marc A.
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