Présence de virus Zika à Madagascar : Le MAE français a corrigé son message d’alerte
L’alerte au virus Zika s’est propagée dans plusieurs pays d’Afrique dont Madagascar. Toutefois, cette annonce ne signifie pas pour autant que la maladie est à Madagascar… Quoi qu’il en soit, en cas de doute, il vaut mieux prévenir…
“Aucun cas de maladie à virus Zika n’a été confirmé à Madagascar. A ce jour, il n’y eut ni prélèvement pour suspicion de virus Zika, ni diagnostic confirmant la présence de cette maladie à Madagascar “, a déclaré le Pr. Mamy Lalatiana Randriamanarivo, Ministre de la Santé Publique.
Par cette déclaration conjointe avec l’Institut Pasteur de Madagascar, l’Organisation Mondiale de la Santé à Madagascar et la Conseillère Régionale Santé de l’Ambassade de France, le Ministre a démenti les informations publiées sur le site web du Ministère français des Affaires étrangères et qui ont été relayées par la presse locale et les réseaux sociaux.
L’Ambassade de France à Madagascar a déjà pris ses responsabilités pour rectifier le message d’alerte « qualifié d’information excessive» rédigé par le centre de crise en France, a confié Christine Bellascabane, Conseillère Régionale Santé de l’Ambassade de France. « Il s’agit d’un message d’alerte dédié à l’ensemble des pays à risque dont Madagascar, mais les mots utilisés pour ce faire ont été trop exagérés. Madame l’Ambassadeur de France à Madagascar a fait tout le nécessaire pour que le message d’alerte publié sur le site officiel du ministère français des Affaires étrangères soit rectifié de manière à se conformer aux réalités locales », a-t-elle expliqué.
Bien que Madagascar soit considéré comme pays à risque, l’Etat malgache, via le ministère de la Santé publique a déjà conçu un plan d’action pour accélérer la riposte à cette maladie à Madagascar, a souligné le ministre de la Santé publique. Pour ce faire, un système de surveillance épidémiologique efficace est opérationnel depuis 4 semaines. Ce système de surveillance voit une collaboration entre la direction de veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique (DVSSE) et l’Institut Pasteur de Madagascar.
RR.
Imprimer
