Le dossier TAS 2020/A/7592 Ahmad Ahmad contre la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a été jugé hier au tribunal arbitral du sport à Lausanne en Suisse. Le malgache président en exercice de la confédération Africaine de football (CAF) a saisi cette instance suprême du sport international lorsqu’il a été sanctionné par la FIFA.
La fédération internationale avait imposé à Ahmad l’interdiction d’exercer des fonctions dans le football pour une durée de cinq ans suite à un voyage de luxe qu’il avait effectué à La Mecque avec d’autres officiels, ainsi qu’à l’attribution d’un contrat à une entreprise d’équipement sportif. Il lui a été reproché d’avoir manqué à son devoir de loyauté, offert des cadeaux et d’autres libéralités, mal géré des fonds et abusé de sa position de président de la CAF, en contradiction avec le code d’éthique de la FIFA.Dans son argumentaire du mois de novembre 2020, lorsqu’il avait interjeté appel à cette décision de la FIFA, Ahmad a avancé l’hypothèse d’une décision impartiale et injuste de la commission d’éthique. Plusieurs irrégularités constatées lors des enquêtes ainsi que l’existence de fuites d’informations en sa défaveur ont été les raisons qui l’ont poussé à faire appel à cette sanction de la FIFA.
Le TAS est prévu rendre sa décision finale avant le 12 mars 2021 date à laquelle se tiendra le scrutin présidentiel de la CAF au Maroc. S’il est lavé de ces accusations de la FIFA, Ahmad pourrait se présenter à sa propre succession à la tête du football africain. Dans le cas contraire, il devra s’acquitter d’une amende de 185.000 USD réclamée par la fédération internationale et contraint de se retirer du monde du football.
Marc A.
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