Encouragé par les formations politiques qui sont en faveur de ses projets de société « Velirano » et «Plan Emergence Madagascar », Andry Rajoelina s’achemine vers un second mandat. Les ténors du parti TGV ne cachent pas leur ambition de présenter la candidature du président de la République à la prochaine présidentielle de 2023. Durant son intervention en conseil des ministres du 16 mars, le chef de l’Etat avait exigé des membres du gouvernement de mener à terme son programme quinquennal.
Hajo Andrianainarivelo, président fondateur du Malagasy Miara-Miainga (MMM) et concurrent potentiel du locataire d’Iavoloha a annoncé la mobilisation de sa base dans les régions et districts de Madagascar, lors de sa dernière déclaration du 11 mars dernier. Il a avoué être en désaccord avec le gouvernement en ce qui concerne la guerre en Ukraine dont il condamne l’invasion russe. Il a également fait remarquer que « le gouvernement actuel n’est plus en mesure d’assurer le développement du pays ». Deux raisons évoquées pour justifier son retrait du gouvernement.
Côté opposition, Marc Ravalomanana du parti Tiako I Madagasikara (TIM) ne ménage pas ses peines pour entretenir sa base dans les différentes régions du pays. Connu pour ses déclarations fracassantes contre le régime, le numéro un de la plateforme de l’opposition RMDM est, lui aussi, poussé par ses partisans à se présenter au prochain scrutin présidentiel.
Pour Hery Rajaonarimampianina, du parti HVM, il n’entend pas baisser les bras et se prépare à se présenter à cette course à la magistrature suprême de l’Etat. Depuis 2019, l’année où il avait cédé le pouvoir à Andry Rajoelina, son parti n’a de cesse de sillonner les différentes régions avec l’engagement actif de Rivo Rakotovao, ancien président du sénat et non moins ancien président de la République par intérim. Les leaders de ce parti à la bannière bleue avaient annoncé depuis fin 2021 leur participation active aux prochaines échéances électorales dont la présidentielle de 2023.
Toujours dans cette course à la présidence de la République, d’autres formations politiques sont à suivre : Annick Ratsiraka de l’AREMA et Roland Ratsiraka du MTS, qui multiplient chacun de leur côté, les apparitions en public et les déplacements en région depuis ces trois derniers mois.
Marc A.
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