Les présidentielles, prévues pour le 7 novembre pour son 1er tour et le 19 décembre 2018 pour le second tour, tombent dans la saison pesteuse. La réapparition des cas suspects, de ces derniers temps, soulève la polémique. Certains politiciens estiment même qu’en cas de prolifération de la peste, ce sera un cas de force majeure susceptible d’être évoqué et mis en cause pour reporter l’élection présidentielle.
Le ministre de l’Intérieur Tiana Harivelo Razafimahefa se veut rassurant à ce sujet. Il a déclaré que «aucune épidémie de peste ne sévit dans le pays, comme ce fut le cas en 2017. Toutefois, nous sommes en pleine saison annuelle de la peste. Pour le moment, il n’y a aucune inquiétude…». Quoi qu’il en soit, des mesures sont entreprises par le gouvernement pour endiguer en amont la prolifération de la peste. La question de lutte contre la peste est évoquée lors de la réunion des représentants de l’Etat (préfet de police, chefs de District…) des 21 et 22 septembre dernier à Morondava.
Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation reste convaincu que la seule façon de lutter efficacement contre la peste est la propreté. Lors de cette réunion de Morondava, le ministre a passé des consignes et les mesures à prendre pour éviter la propagation de la maladie. Il lance un appel aux représentants de l’Etat à faire respecter la propreté et à faire entreprendre un assainissement. Tiana Harivelo Razafimahefa invite la population à créer une chaîne de solidarité et à redoubler de vigilance face à cette maladie au niveau de toutes les régions, les districts, les communes et les fokontany.
Vola R
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