Madagascar a été représenté au Zambie, du 28 août au 03 septembre dernier, à un triple événement concernant les pays membres de l’Eastern and Southern Africa Anti-Money Laundering Group (ESAAMLG) : le conseil des ministres, la réunion des hauts fonctionnaires et le dialogue public-privé. Le ministère malgache de l’économie et des finances, le SAMIFIN, la Banky Foiben’i Madagascar et Airtel Madagascar ont participé à ce dialogue public-privé.
Les échanges et partage d’expériences ont porté, entre autres, sur les standards internationaux et les bonnes pratiques en matière de prévention du blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme à travers les actifs virtuels et les nouvelles technologies. La nécessité d’implémenter une nouvelle réglementation de la cryptomonnaie dans les pays membres de l’ESAAMLG a également été abordée. Il en est ressorti que « la cryptomonnaie n’est pas à bannir mais à réguler». L’utilisation d’actifs virtuels permet de faciliter les transactions financières et transfrontalières et à améliorer les produits et services financiers. Quelques pays ont partagé leurs bonnes pratiques, tels que la Suisse, l’île Maurice, la Zambie, le Zimbabwe, ou encore le Botswana.
Il est, par ailleurs, essentiel d’associer le secteur privé en incluant les banques, les institutions d’assurance, et toute autre entité concernée par le secteur, dans l’analyse des risques. Maîtrisée et régulée, l’utilisation de la technologie dans le secteur financier peut être un moyen efficace de développer l’économie et de promouvoir les investissements dans un pays donné. La coopération internationale est, par ailleurs, indispensable à la lutte contre le blanchiment de capitaux.
C.R
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