Professionnalisation du métier du chocolat : Signature d’une convention tripartite

Dans le cadre de la promotion de la formation des talents malagasy dans la filière chocolat, et pour une formation professionnelle optimisée, une convention de partenariat tripartite entre PromochocoMada (association pour la Promotion du Chocolat et de l’Artisanat chocolatier Malgache), l’Institut du Chocolat de Madagascar et le FIVMPAMA (Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy) a été signée samedi dernier, en marge d’un déjeuner de partenariat, offert au Green Club, de Vontovorana.
Jean Michel Fossaert, de PromochocoMada Paris, a fait savoir que cet accord de partenariat fait suite à la coopération conclue entre la France et Madagascar. La première formation des artisans chocolatiers malagasy s’est tenue en Juin et juillet de l’année dernière durant laquelle 5 artisans français avaient partagé leur expérience ; puis au mois d’août et septembre 2019. Pour cette année, 4 maîtres chocolatiers français se déplaceront, entre le mois de mai et octobre, pour former d’autres artisans chocolatiers malagasy. Une dizaine d’artisans chocolatiers malagasy ont bénéficié de cette formation depuis l’année dernière.
Dans le monde professionnel, la formation est un élément essentiel pour atteindre la qualité haut de gamme exigée par le marché national et international.

EPMT

20 étudiants chocolatiers de l’Ecole Parisienne des Métiers de Table (EPMT) présidée par Nicolas Guilbault sont en visite à Madagascar en ce moment pour en apprendre davantage de la culture de cacao de Madagascar. Samedi dernier, ils ont offert un buffet de surprises chocolat, avec en entrée, un Raviole de chocolat, en résistance un délice de dindon aux pépites de chocolat avec du riz au chocolat. Les étudiants de l’EPMT sont persuadés de la richesse de la Grande Ile en la matière.

Marché

Clivi Rakotonirina, artisan chocolatier malagasy, rappelle que le marché est encore libre et ce ne sont pas les matières premières qui manquent. A preuve, Madagascar enregistre une production annuelle de 9 000 tonnes de cacao. Cependant, les moyens financiers, notamment sur le coût des machines de fabrication, font défaut. Une machine d’usine peut coûter entre 40 000 à 200 000 euros, voire 500 000 euros.
Le partenariat des artisans malagasy avec promochocoMada de Paris se focalise essentiellement sur la valorisation des produits, de la qualité, du professionnalisme et de la recherche de débouchés pour les exportations.
L’objectif est alors de promouvoir le cacao et le chocolat malagasy qui sont de renommée internationale, tout en favorisant la création de valeur ajoutée pour la Grande île par le biais du développement des industries chocolatières.

jemimaR

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