Le contrat relatif au projet de la centrale hydroélectrique de Sahofika tarde à être signé. Solo Andriamanampisoa, PCA de la JIRAMA, a fait savoir que les discussions et négociations avancent : « L’Etat est disposé à avancer vers la mise en œuvre de ces projets hydroélectriques. Toutefois, les contrats doivent être gagnants-gagnants. Nous avions discuté avec les dirigeants du pays et quelques modifications ont été apportées aux termes du contrat. Elles seront communiquées très prochainement aux promoteurs du projet Sahofika. S’ils acceptent, cela aboutira à des consensus qui mèneront à la conclusion du contrat ».
Le PCA de la JIRAMA admet l’importance des projets hydroélectriques de Sahofika et Volobe, mais souligne que « si la JIRAMA est confrontée à des difficultés, c’est en raison du modèle économique ».
La production d’électricité repose essentiellement sur le thermique avec des équipements qui fonctionnent au gasoil ou au fuel lourd. Le coût de revient est de 18 cents soit environ 750 Ar/kilowattheure alors que la JIRAMA vend à 350 Ariary. «Le coût reviendra moins cher avec les projets d’hydroélectricité comme Sahofika, il sera aux environs de 5 cents. Ce qui permettra une meilleure relance de la compagnie », affirme le PCA.
Claudia R.
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