Réconciliation et élections : Le Monima sort de son silence
Le parti politique Monima était sorti de son silence, hier, à l’occasion d’une conférence de presse que les dirigeants du parti ont organisé à Antsakaviro. Monja Roindefo, le Président national du parti, a avancé que les Assises nationales pour la réconciliation n’ont pas répondu aux attentes du peuple malagasy. Selon ses dires, l’on ne sait pas pour l’instant si les travaux compilés sont des résolutions ou des propositions. Le flou est de mise, voire, entretenu jusqu’ici, déplore l’ancien Premier Ministre de la Transition. Pour lui, ces assises avaient généré de nouveaux problèmes politiques au lieu de résoudre les points concernant la Réconciliation Nationale que le parti juge essentielle.
Face à ce problème, la question de la mise en œuvre des élections communales et municipales du 31 Juillet 2015 suscite des inquiétudes pour le Monima. Des inquiétudes qui, rappelle-t-il, sont partagées par une partie de la Société Civile et politique. « Nous craignons que ces élections ne soient qu’une mascarade de plus et un déni de la démocratie », a-t-il avancé.
Les sujets internationaux de ces derniers jours ont également été abordés dans la déclaration du Monima pour attirer l’attention de l’opinion sur l’importance de la mise en œuvre d’un climat d’apaisement et de sérénité dans le monde, notamment sur le retour des relations diplomatiques entre Washington et la Havane, de la volonté du Japon et de la Chine de régler à l’amiable les conflits territoriaux qui les opposent ou aussi les efforts déployés par Paris en vue de lutter contre le terrorisme international. Le Monima, à travers Monja Roindefo, a annoncé sa solidarité avec le gouvernement Sud Africain dans sa mise en œuvre de solutions an vue de résoudre les problèmes sur les immigrés en Afrique du Sud. « Des évènements qui résultent en partie des inégalités présentes dans nos pays », a-t-il souligné.
Marc A.
