Réconciliation nationale : Le FEDEP hausse le ton
La sélection des membres du Comité de Fampihavanana Malagasy (CFM) avance en grand pas. Actuellement, les candidats passent à l’oral, tandis que la FEDEP hausse le ton et dénonce l’existence de la corruption dans la sélection.
Plusieurs voix se lèvent pour dénoncer la modalité de sélection des membres du Conseil du Fampihavanana Malagasy (CFM). En cette pleine période de sélection, le président de la Fédération des Ex-Détenus Politiques de 2002 à 2009 (FEDEP) entre autres, hausse le ton. Un parfum de corruption empoisonne la sélection des membres du CFM. Cette sélection se déroule loin de la transparence.
Ce politicien a fait savoir qu’il figure dans la liste des candidats sélectionnés pour le compte de la Région Atsinanana. Henri Rakotomalala s’est déclaré comme sélectionnable et représentatif des ex-détenus politiques des événements de 2002 à 2009. Il est exclu de la course après des enquêtes de moralités, pour raison de discrimination. De plus, le pays est gangrené par la corruption, ce qui rejaillit sur la sélection des membres du CFM, une institution qui se chargera de la réconciliation nationale. «Il y a plein de magouilles dans la sélection. Pourquoi presque 90% des membres du FFM ont-ils été sélectionnés?», s’est-il demandé.
Le président de la FEDEP reste sceptique en ce qui concerne la réconciliation nationale. «A l’allure où vont les choses, il est impossible d’arriver à une véritable réconciliation nationale», a-t-il indiqué. Henri Rakotomalala lance un appel à l’endroit des anciens chefs d’Etat, notamment Didier Ratsiraka, le Pr Albert Zafy, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina à assumer leur responsabilité pour redresser le pays et concrétiser la réconciliation nationale.
Dans la feuille de route de sortie de crise, la Communauté Internationale s’est engagée à épauler le pays dans la marche vers la réconciliation nationale. Elle devrait également tenir ses promesses.
Henri Rakotomalala demande au président de la république Hery Rajaonarimampianina et le Premier ministre Mahafaly Olivier Solonandrasana la considération des détenus politiques.
Vola R
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