Réconciliation nationale : L’UNDD sort de son silence
Le parti politique UNDD, fondé par le Professeur Albert Zafy ancien président de la République, est sorti de son silence hier. Dans une intervention du Dr Emmanuel Rakotovahiny, président national dudit parti, créé en 1992, estime que la démarche initiée par le Conseil Chrétien des Eglises de Madagascar est tout à fait légitime dans la mesure où cette démarche du 4F initiée par le FFKM ainsi que la mise en place de la « commission vérité et réconciliation » ont été acceptées par les acteurs politiques et ceux de la société civile lors des réunions de préparation élargies de 2013.
En ce qui concerne la réunion du Président de la République en exercice avec les anciens Chefs d’Etat, prévue pour ce 13 Janvier prochain, ces hommes responsables devront ainsi définir le cadre de la réconciliation et les structures à mettre en place, a avancé l’ancien Premier ministre. « La définition de la stratégie doit se faire dans la confidentialité. Ce n’est qu’après, lorsque les structures seront discutées et la convention prête qu’elle doit être rendue publique », selon ses explications. Mais auparavant, le Dr Emmanuel Rakotovahiny estime logique que les 5 chefs d’Etat tiennent une réunion préalable pour se réconcilier entre eux avant d’entamer la grande réconciliation nationale.
Au sujet des étapes entreprises par le Président de la République depuis la fin de l’année dernière, le Dr Emmanuel Rakotovahiny a qualifié de « grand pas important » les actes sur le respect des résolutions de la première rencontre du 19 décembre 2014 à l’Hôtel 5 étoiles d’Ivato. « Il appartient au Président de la République élu d’assumer ses responsabilités pour développer le pays. Il relève de ses prérogatives de désigner les responsables qu’ils estiment aptes à réaliser la politique de développement. Nous constatons qu’il doit affirmer l’autorité de l’Etat, mise à mal depuis bien longtemps. Les rencontres au sommet des Chefs d’Etat doivent déterminer le cadre et les stratégies à mener pour la réconciliation et la refondation de l’Etat », a souligné le numéro un de l’UNDD.
Toutefois, le parti UNDD se dit prêt à participer au processus de réconciliation dans le cadre des structures décidées par tous les acteurs concernés.
Marc A.
Imprimer