Rencontre FMI – Ministre des Mines : Trois grands thèmes abordés
Le Représentant Résident du Fonds Monétaire International (FMI) multiplie les rencontres avec les membres du gouvernement. Si une rencontre avec le ministre du Commerce et de la Consommation s’est tenue la semaine dernière, Patrick Imam s’est rendu hier à Ampandrianomby pour rencontrer le ministre auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole.
Les avancées de l’élaboration du code minier et du code pétrolier, l’état des lieux des permis miniers, ainsi que la situation des projets miniers. tels sont les trois thèmes autour desquels s’est articulée la discussion d’hier à Ampandrianomby entre Zafilahy Ying Vah, ministre auprès de la Présidence en charge des Mines et du Pétrole et Patrick Imam, Représentant du Fonds Monétaire International (FMI).
«Pour ce qui est de la révision du code minier et du code pétrolier, c’est la Banque Mondiale qui a pris le lead dans la collaboration», a fait savoir Patrick Imam. C’est principalement l’instance technique de la Banque Mondiale qui est concernée, mais le FMI apporte également son expertise. «Conjointement avec la Banque Mondiale, on appuie le Ministère», a-t-il indiqué.
Les statistiques constituent un autre domaine dans lequel le FMI apporte son soutien avec la contribution de l’INSTAT et du BCMM. L’objectif, selon son Représentant résident, est de voir quels sont les sites dans lesquels on peut mieux investir et quel sera le retour sur la croissance économique. Il a toutefois tenu à rappeler que l’appui du FMI est une aide au gouvernement, une aide à la balance de paiement. «Nous ne finançons pas directement le budget du ministère, mais indirectement, nous le soutenons».
Patrick Imam n’a pas manqué de féliciter le Ministre Zafilahy Ying Vah pour le travail que ce représentant du FMI qualifie d’excellent, tout en précisant que le secteur minier est un secteur-clé pour le développement du pays.
Code minier en stand-by
Le Ministre Zafilahy Ying Vah, pour sa part, a indiqué que des avancées sont perçues dans l’élaboration du code pétrolier, qui est ainsi sur la bonne voie. Le code minier quant à lui, est en stand-by, le travail étant davantage accès sur les textes règlementaires.
Interrogé sur la situation du pétrole en amont, le numéro un du ministère des Mines et du Pétrole a indiqué que rien que la phase de recherche dure huit ans, avec une possibilité d’extension. Pour l’heure, seule Madagascar Oil a franchi différentes étapes et connaît des avancées considérables, mais c’est du pétrole non conventionnel, de l’huile lourde qu’elle produit. Pour sa part, la compagnie pétrolière autrichienne OMV, elle, entrera prochainement dans la phase d’exploration, puisqu’elle prévoit un début de forage au premier semestre 2018.
C.R
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