Dans le sud du pays, un million de personnes sont au bord de la famine. La sécheresse a anéanti les récoltes et entravé l’accès de la population à la nourriture et aux moyens de subsistance, particulièrement à Amboasary et à Bekily. Et la pandémie de Covid 19 a aggravé la situation socio-économique avec des impacts négatifs sur le monde du travail dans cette partie du pays.
Le projet financé par le Japon à hauteur de 740.740 USD consiste à renforcer la résilience communautaire par le biais de «travaux verts » dans les districts d’Amboasary et de Bekily. « Ce projet de l’OIT, financé par le Japon, soutient la relance socio-économique par la promotion de l’emploi et la fourniture d’infrastructures rurales/agricoles essentielles au profit des districts touchés, ainsi que la protection de l’environnement par la mise en œuvre d’ouvrages verts, en vue d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition», a précisé SEM Higuchi Yoshihiro, ambassadeur du Japon à Madagascar, lors du lancement du projet, la semaine dernière à Ankorondrano.
Fidiniavo Ravokatra, ministre de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, a rappelé à cette occasion que « l’eau c’est la vie » et que «c’est une des raisons pour laquelle l’Administration malgache apporte son l’appui à tous les stades du projet ».
Pour le Dr Coffi Agossou, représentant de l’OIT à Madagascar, il estime que cette initiative constitue une lueur d’espoir pour la population affectée. L’OIT et l’ONG internationale japonaise Community Road Empowerment (CORE) vont se concerter avec les acteurs de la zone d’intervention pour créer des opportunités immédiates génératrices de revenus et pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire vers les communautés les plus vulnérables, tout en améliorant leur adaptation au changement climatique.
Recueillis par C.R
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