Retard de paiement des R.P.I : Les explications du ministre des Finances et du Budget

Retard de paiement des R.P.I : Les explications du ministre des Finances et du Budget

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Le Ministre des Finances et du Budget François Gervais Rakotoarima-nana n’a pas manqué de souligner que le partenariat entre la BAD et Madagascar date de plus de 40 ans et constitue un symbole de fraternité ainsi que de coopération exemplaire.

Interrogé au sujet du retard dans le paiement des Ressources Propres Internes ou RPI, le grand argentier a indiqué qu’au niveau de certains projets, le montant inscrit au niveau du budget n’est pas déterminé comme il se doit. Il arrive que l’évaluation soit inférieure aux besoins réels. Il faut reconnaître également qu’un tel retard peut être lié à des difficultés de trésorerie. En matière d’exécution de projets, des efforts doivent être consentis pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise.
Lors de la revue de performance de portefeuille des opérations de la BAD, hier, il  a été fait mention de « chèque sans provision » certes, mais il ne s’agit pas à proprement parler de chèque sans provision, selon le grand argentier, puisque l’Etat est amené à honorer ses engagements. Des discussions ont été entamées avec le Directeur Général du Trésor pour que des mesures soient entreprises, selon le grand argentier. Il peut arriver effectivement qu’un individu reçoive un chèque, se rende auprès de la Recette Générale d’Antananarivo, alors que le budget requis n’est pas disponible à ce moment précis. Cela dépend de la trésorerie au niveau de la RGA.
Un comité de suivi des budgets a, par ailleurs, été mis en place au niveau du Ministère des Finances et du Budget pour garder un œil sur les différents projets financés par les bailleurs car la plupart sont des prêts à rembourser.
Faut-il rappeler que le portefeuille global, financé par la Banque Mondiale à Madagascar représente, à la date du 31 Août 2015, un volume de 305,57 millions d’unités de compte soit environ 427 millions USD. Il comprend 13 opérations du secteur public totalisant 200,16 millions d’UC et trois opérations du secteur privé d’une valeur globale de 105,41 millions d’UC.

C.R

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