Rivo Rakotovao : “Laissons le peuple choisir dans la sérénité”
Avancer vers des élections apaisées, c’est l’objectif que se fixe le régime actuel. C’était dans cette optique que Rivo Rakotovao a livré ses impressions sur la situation politique actuelle à travers une intervention sur les ondes d’une radio de la Capitale hier. « Laissons le peuple choisir dans la pax et la sérénité », a lancé le président du Sénat, à la fois président national du parti Hery Vaovao hoan’i Madagasikara, à cette occasion. Un moyen pour lui d’appeler les politiciens à cesser les actes de provocation et de haine afin d’avancer vers ces élections.
Au sujet des textes électoraux récemment votés auprès du parlement, il a ainsi souligné que c’est une étape importante pour notre pays. « Le plus malheureux est que certains essayent de passer outre cette logique de respect des règles et obligeant ainsi l’Etat à prendre des mesures. Des mesures visant à prévenir tout trouble », a-t-il souligné.
Les attaques verbales contre les députés proches du régime sur des soupçons de corruptions n’ont pas été esquivées. « Est-ce que ceux qui ne sont pas de même opinion que soi se livre toujours dans la corruption ? », remarqua-t-il, en attaquant le groupe parlementaire TIM. Les dénigrements contre les députés proches du régime ne sont pas jusqu’ici fondés. « Laissons les instances compétentes travailler. Ils ont saisi le Bianco et la Justice, attendons les résultats », a souligné le Numéro Un du Sénat. « Les pratiques de corruption auraient été, peut être, des pratiques que ces opposants ont utilisé auparavant. Nous n’adoptons pas cette pratique », a-t-il soutenu.
Le président du Sénat qui soupçonne ainsi des actes de provocation de la part des opposants à travers les velléités à ramener la foule dans la rue. Une initiative visant à semer le trouble dans le pays. « Il n’y a aucune raison d’interdire un compte rendu d’un député mais il faut maintenant se demander si c’est réellement l’intention. Il y a des risques, mais l’Etat est obligé de prendre des dispositions. Respectons ses consignes puisqu’il s’agit de prévenir l’avenir de notre pays», a-t-il indiqué.
Marc A.
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