La production rizicole est passée de 4.600.000 tonnes en 2021 à 4.800.000 tonnes en 2022. « Ces statistiques résultent d’un sondage de rendements réalisé sur les rizières et concernent la production de paddy. Les pertes post-récoltes jusqu’à ce que l’on obtienne du riz blanc peuvent atteindre 20% », a précisé Harifidy Ramilison, ministre de l’agriculture et de l’élevage. Il n’a pas manqué de louer l’appui des Japonais par le biais du projet d’amélioration de la productivité rizicole (PAPriz).
« Pour que la prochaine campagne de production rizicole soit meilleure, il importe, selon le ministre, de renforcer les techniques de production afin d’augmenter les rendements. Par ailleurs, des efforts sont concédés en termes d’infrastructures (barrages…) ».
« Le PAPriz a fait ses preuves ces dernières années dans ses 11 régions d’intervention », s’est réjoui, pour sa part, Habara Ryuzo, conseiller principal du projet. A ce jour 3200 paysans ont été formés sur la technique PAPriz et ils pourront à leur tour partager leurs connaissances en la matière. Le PAPRiz a développé un paquet technique de la culture de riz irriguée comprenant les techniques culturales, l’utilisation des semences de qualité, et des petits matériels agricoles et le calcul économique de rendement. Les campagnes de sensibilisation auprès des paysans se multiplieront afin d’augmenter la production et atteindre plus tard l’autosuffisance alimentaire.
C.R
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