Route Tsarasaotra-Ivato : Les expropriés réclament leurs indemnisations
Les travaux avancent à Soavimasoandro, mais la grogne est également entrain de monter. Les riverains, obligés de quitter leur foyer, se sentent bafoués dans leur droit…
Les propriétaires de terrains et rizières, issus du village de l’Imamba, dans le Fokontany de Soavimasoandro, concernés par les travaux de construction de la nouvelle route reliant Tsarasaotra et Ivato réclament le paiement de leurs indemnisations. Ils dénoncent une mauvaise foi des responsables chargés de ce projet présidentiel. « Les travaux ont déjà débuté, il y a quelques semaines, mais nous n’avons toujours pas reçu nos indemnisations, conformément à la promesse des autorités compétentes », a déclaré Théophile Rambolamanana, porte parole des villageois. Ainsi, ils revendiquent la suspension des travaux jusqu’à la régularisation de leur situation.
Vololona Honorine, une des victimes, a expliqué que sa maison a fait l’objet d’une procédure de démolition, lundi dernier. A ce jour, les autorités compétentes n’ont pas encore débloqué la somme destinée à son indemnisation. Elle a toutefois reçu la somme de 2 millions d’Ariary à titre de compensation par la société chinoise en charge du chantier sur place.
Les habitants de ce village affirment ne plus vouloir céder un bout de terrain supplémentaire dans le cadre de ce projet présidentiel. En effet, la société chinoise, acquéreur du chantier, prévoit d’élargir son emprise de 250 m sur une portion de la partie gauche de la nouvelle route pour servir de dépôt à ses engins.
En outre, une vingtaine de constructions en dur dans ce village est exposée aux risques d’inondation et d’effondrement, suite à l’installation d’une déviation d’eau de la rivière Imamba, effectuée par la société chinoise en question, et ce, toujours dans le cadre de ce projet présidentiel.
Vololona Honorine, une des victimes, a expliqué que sa maison a fait l’objet d’une procédure de démolition, lundi dernier. A ce jour, les autorités compétentes n’ont pas encore débloqué la somme destinée à son indemnisation. Elle a toutefois reçu la somme de 2 millions d’Ariary à titre de compensation par la société chinoise en charge du chantier sur place.
Les habitants de ce village affirment ne plus vouloir céder un bout de terrain supplémentaire dans le cadre de ce projet présidentiel. En effet, la société chinoise, acquéreur du chantier, prévoit d’élargir son emprise de 250 m sur une portion de la partie gauche de la nouvelle route pour servir de dépôt à ses engins.
En outre, une vingtaine de constructions en dur dans ce village est exposée aux risques d’inondation et d’effondrement, suite à l’installation d’une déviation d’eau de la rivière Imamba, effectuée par la société chinoise en question, et ce, toujours dans le cadre de ce projet présidentiel.
RR.
