Saison cyclonique 2017-2018 : Mise en place d’un système d’alerte multirisque
Le Bureau National de la Gestion des Risques et Catastrophes(BNGRC) est fin prêt à affronter la saison cyclonique. Pour cette année 2018, qui sera tournée vers le renforcement des capacités opérationnelles au niveau décentralisé, de nouvelles mesures seront entreprises afin de mieux développer les actions de prévention, a fait savoir Thierry Venty, Secrétaire Exécutif du BNGRC. Ainsi, un système d’alerte multirisque sera installé à proximité des 5 grands fleuves de la Grande île. Il consistera à détecter le niveau du fleuve, la cote d’alerte et de signaler tout risque de crue ou d’autres problèmes. Un matériel de haut niveau sera installé dans l’eau et signalera toute anomalie au centre du BNGRC. Un fleuve de Toliara, entre autres, dispose déjà de ce dispositif en ce moment. Une meilleure exploitation des données issues de la station de surveillance de l’inondation de MESA et de SADC sera ainsi effective.
Le nouveau bureau du BNGRC d’Ambohijanaka, qui est encore en construction, a été présenté durant la séance de bilan des rapports d’activités du BNGRC de cette année 2017 et de ses perspectives de 2018. Le bilan de 2017 fait état de la collecte de dons d’une valeur de 1.999.254.732 ariary cette année.
Pour 2018, afin de disposer des informations exactes et précises, 6 centres régionaux seront désormais opérationnels. Des drones humanitaires et des images satellites seront déployées et le BNGRC envisage de promouvoir la mise en œuvre de l’approche C4D (Communication pour le développement) et de l’outil CHAT (Communication for Humanitarian Action Toolkit) .
Pour la saison cyclonique 2017-2018, et selon les prévisions de la Météorologie, l’année 2018 sera plus humide avec une pluviométrie supérieure à la normale. Des inondations seront ainsi à craindre.
2 à 4 cyclones toucheront les terres malgaches durant cette saison. Ainsi, le BNGRC veut prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin de réduire les risques et les conséquences néfastes des intempéries.
Le numéro vert 330 est mis en place afin de faciliter la communication en cas d’urgence.
Jemima R
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