Force est de constater que la ville d’Antananarivo est quasiment plongée dans la pollution et les détritus. Les bacs à ordures débordent, les canaux sont obstrués par les déchets, dégageant des odeurs nauséabondes. Quand serait-il temps de réagir ?
La population tananarivienne se sent concernée par l’environnement de la ville. La fin de la semaine dernière, le mouvement des citoyens patriotes écologistes (MCPE) a tenu un sit-in devant l’hôtel de ville d’Analakely, arguant des banderoles renfermant leurs revendications et avec des slogans liés à la protection de l’environnement. « Vahoaka mandoa hetra = mendrika miaina amin’i Antananarivo madio » ou encore « loto eto andrenivohitra, ampy izay, raiso ny andraikitrareo mpitondra », pouvait-on lire sur les banderoles.
Ce mouvement a ainsi tenu à déplorer l’entassement des ordures dans différents endroits de la capitale. Le MCPE estime que ces ordures sont à l’origine de diverses maladies comme la peste. Les manifestants ont également désigné du doigt la corruption au sein des différentes institutions laquelle favorise l’insuffisance de rotation des camions ayant pour mission le ramassage des ordures de la ville des milles.
Le MCPE prévoit d’apporter sa contribution au profit du développement de la ville d’Antananarivo. Ce mouvement a été créé en 2014 et regroupe les personnes qui se sentent concernées par la dégradation de l’environnement dans la capitale. Le MCPE œuvre pour la protection de l’environnement et la lutte contre la corruption. Cette entité envisage de mettre en place des projets allant dans ce sens.
L.R
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