Sapeurs pompiers : 920 interventions en huit mois
Dans les grandes agglomérations et leurs périphéries, les sapeurs pompiers font partie des services publics des plus sollicités. Ceux de la ville d’Antananarivo ne dérogent pas à la règle. Les sapeurs pompiers ne servent pas seulement à éteindre des incendies. Ils interviennent dans plusieurs autres opérations de sauvetage et de secours.
En huit mois, de janvier en août 2017, les sapeurs pompiers ont effectué 920 interventions, selon le bilan dressé par le chef de corps des Sapeurs pompiers, Michel Rabemanantsoa. 20 % de ces interventions, soit 178 cas s’agissant des incendies, 35% soit 314 interventions concernent les actes de secourisme. D’autres interventions sur des préventions d’effondrement de maisons et de terrains, ainsi que des arbres et des poteaux de la JIRAMA qui risquaient de tomber, ont été effectuées. Ces dangers peuvent être fatals à l’entourage.
Dans ces 920 interventions, 42 individus sont décédés, dont 26 par noyade.
En cas d’incendie, ce sont toujours les cases en bois, dont l’espace entre elles n’est pas respectée, qui sont les plus à risque. Cette année, 207 cases en bois ont été ravagées par les flammes, en dans 75% des cas, les propriétaires ne se trouvaient pas sur les lieux au moment du sinistre.
Ces cases représentent un risque permanent et l’absence d’accès complique davantage l’intervention des pompiers tout en favorisant la propagation rapide des flammes.
La vigilance est ainsi de mise. Chaque foyer devrait disposer d’un extincteur, ou à défaut, de récipient contenant de l’eau (seaux). Tout le monde devra être conscient des dangers qui l’entourent et qui peuvent être fatals à l’entourage.
En cas d’accident ou de menace, le numéro d’appel «118» est joignable gratuitement, à tout moment, par tous les opérateurs, a rappelé le chef de corps des sapeurs pompiers.
La zone d’intervention des sapeurs pompiers d’Antananarivo se limite à la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). Cependant, les interventions hors zone sont tout de même réalisables, «mais cela nécessite la contribution des Communes dans lesquelles se déroulent les interventions car les sapeurs pompiers de la CUA n’ont pas les moyens nécessaires aux missions hors zone», explique le Col. Michel Rabemanantsoa, chef de Corps des Sapeurs pompiers de Tsaralalana.
En effet, les autres Communes de la périphérie devront allouer un budget conséquent pour les interventions des sapeurs pompiers en cas d’incendie ou d’accident nécessitant ces interventions.
Jemima R
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