Force est de constater les innombrables difficultés dont les sapeurs pompiers de la Commune Urbaine d’Antananarivo traversent dans leurs interventions, notamment en cas d’incendie. Outre l’effectif insuffisant des éléments d’intervention, les unités rencontrent des problèmes d’absence ou d’insuffisance de bouches et de poteaux d’incendie. Des 209 bouches d’incendie installées en 1975 et en 1980, seule la moitié, soit 104 seulement sont toujours opérationnelles. Toutefois, selon les explications du Chef de Corps des Sapeurs Pompiers le Lieutenant-colonel Ramanohara, au vu de l’accroissement démographique et de l’habitat dans la capitale, pour cette année 2019, la ville d’Antananarivo aura besoin de 1 500 bouches et poteaux d’incendie.
En ce qui concerne les ressources humaines, l’effectif des sapeurs pompiers est loin d’être suffisant par rapport au nombre de la population et des habitats. Si la norme internationale stipule un sapeur-pompier pour 800 habitants, à Antananarivo, ce doit être plus que le double, un sapeur-pompier pour 1500 habitants. Afin de pallier ce manque, les sapeurs pompiers envisagent de recruter 100 agents pour cette année.
Notons que la capitale n’est pas encore couverte de centres de secours. Trois des six arrondissements seulement disposent d’un centre de secours. Le défi des sapeurs pompiers est de mettre en place un centre de secours dans les 6 arrondissements de la Commune Urbaine d’Antananarivo afin de faciliter les interventions.
Afin de prévenir les accidents, dont incendie, éboulements, glissements de terrain… une campagne de sensibilisation de la population serait de mise. Ainsi, pour cette année 2019, renforcer la sensibilisation de la population est une priorité des sapeurs pompiers.
jemimaR
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