Le SECES est encore loin de s’en sortir avec ses revendications auxquelles ce syndicat accuse les autorités compétentes de faire la sourde oreille. Malheureusement, ce sont les étudiants qui en font les frais…
Le Syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (SECES) Section Antananarivo continue de suspendre les cours et tous les travaux de recherche au sein des centres nationaux de recherche d’Antananarivo. Hier, après leur assemblée, les enseignants membres du SECES ont rameuté à leur cause leurs collègues qui continuent encore de travailler.
Pour la faculté des sciences, toutes les salles ont été fermées, tous les enseignants ont vaqué. Toutefois, certains enseignants de la faculté de Médecine ont continué de travailler jusqu’à l’irruption des grévistes dans leur salle. Des tracts ont été distribués aux enseignants.
Selon les explications du président du SECES Tana, Sammy Grégoire Ravelonirina , joint au téléphone hier, les mouvements menés par le syndicat des enseignants chercheurs et chercheurs enseignants sont apolitiques. Il s’agit de remettre en valeur l’unité et la souveraineté des enseignants malgaches. Leurs revendications portent sur les Droits et intérêts des enseignants malgaches.
Le bureau du Syndicat des enseignants avait adressé une lettre de doléances au Président de la République Andry Rajoelina. De plus, une délégation du syndicat envisage de rencontrer le Chef de l’Etat pour lui expliquer de vive voix les maux qui minent les enseignants, a expliqué le président du SECES.
Le SECES a indiqué être toujours prêt à toute éventuelle négociation avec les autorités compétentes afin de trouver une solution durable et acceptée par tous les membres.
JemimaR
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