Le SECES revendique entre autres la restauration du statut particulier des enseignants-chercheurs qui prévoit le droit au maintien en activité des enseignants âgés de plus de 60 ans. Pour cela, un ultimatum de 48 heures est lancé aux autorités compétentes pour répondre à leurs demandes
Le Syndicat des Enseignants-Chercheurs et Chercheurs-Enseignants de l’Enseignement Supérieur section Antananarivo, a lancé un ultimatum de 48 heures aux autorités compétentes, à l’issue de leur Assemblée Générale hier. Ils revendiquent plusieurs points à savoir la restauration du statut particulier des enseignants-chercheurs qui prévoit le droit au maintien en activité de ceux-ci âgés de plus de 60 ans. En effet, mettre fin au maintien en activité des enseignants âgés de plus de 60 ans inquiète les enseignants.
Le Pr Sammy Grégoire Ravelonirina, président du SEcES section Antananarivo a précisé que la plupart des enseignants-chercheurs qui encadrent des soutenances de mémoire et mémoires de thèse sont âgés de plus de 60 ans, on assisterait donc à un manque de personnel enseignant si cela se produit.
Notons que le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a communiqué via une note circulaire le 08 février dernier que le maintien en activité jusqu’à l’âge de 70 ans ne peut être accordé qu’aux Enseignants-Chercheurs et Chercheurs-Enseignants ayant accompli au moins 15 années de services en tant qu’enseignant permanent dans une des universités malagasy ou autre établissement d’Enseignement supérieur.
Pour ce qui est des différentes élections qui devraient se tenir au sein de l’université, le SEcES insiste sur la révision du code électoral pour qu’il y ait un suffrage universel.
Les enseignants demandent la reprise sur leur reclassement et avancement suspendus depuis le mois de septembre 2017.
Le paiement de la deuxième tranche pour l’année scolaire 2016-2017 et la première et deuxième tranche pour 2017-2018 des indemnités de recherche, ainsi que les arriérés des enseignants du DEGS pour 2014-2015 est également réclamé par les enseignants.
Les enseignants chercheurs regroupés au sein du SECES et l’association des étudiants issus des 22 régions dénoncent les agressions effectuées par les forces de l’ordre durant la manifestation des étudiants de l’école supérieure de Vontovorona. Ces étudiants réclament également la libération de ces confrères et se rallient sur leurs requêtes notamment l’amélioration de la vie du campus, la réhabilitation des zones pédagogiques et la baisse du loyer.
jemimaR
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