Secteur minier : Assainissement et professionnalisation sont de mise
Dans le cadre du développement du secteur minier, et pour que ce secteur soit pourvoyeur des ressources, afin qu’il contribue de manière appropriée aux recettes budgétaires, son assainissement et sa professionnalisation sont de mise.
La modernisation et l’amélioration des codes miniers et pétroliers rentrent dans ce volet pour les aligner sur les meilleures pratiques, tout en assurant leur cohérence avec les statuts de la Loi actuelle pour les Grands Investissements Miniers (LGIM). Une étude est en cours, et des débats sont menés au niveau de la chambre des Mines afin de sortir un projet de loi efficace au développement du pays, a fait savoir Andriamparany Carl de Mon Espoir, Secrétaire Général du ministère des Mines et du Pétrole.
La suspension de la délivrance de permis d’exploitation est encore maintenue. La direction des Mines a déjà réalisé un recensement. Depuis la délivrance de permis, 4 000 ont été recensés. Notons que Madagascar est le pays ayant délivré le plus de permis qui ne sont pas appropriés à la superficie du terrain. 15% de ces permis seulement paient au niveau de l’administration des Mines plus de 5 000 dollars, les autres restants sont des petits miniers. Auparavant, l’octroi de permis était plus aisé, les premiers venus étaient les premiers servis, aucune consultation de la capacité financière des demandeurs n’avait eu lieu, ayant favorisé les spéculations.
Le recensement et la distribution des cartes, effectués par la Direction des Mines a permis de dénombrer 143 000 petits extracteurs miniers malagasy. La formation de ces derniers s’avère nécessaire afin de les professionnaliser et de les intégrer dans le secteur formel pour qu’ils contribuent au développement. L’application de la loi déjà existante devra être effective.
Face aux rumeurs qui courent sur le ministère des Mines, le Directeur de Cabinet Jacquis Bezokiny et le SG ont apporté des précisions pour montrer que des efforts ont été concédés par le ministère pour une réforme de manière à contribuer au développement. Au total, cette année 2450 kg d’or ont été enregistrés et ont pu rapporter 7 milliards d’Ariary de recettes non fiscales.
Jemima R
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