Sécurisation : post-électorale La Gendarmerie nationale s’active
La mise en œuvre de la sécurisation du processus électoral se poursuit sur tout le territoire national en attendant les résultats des élections communales et municipales tenues le 31 juillet dernier, d’après les précisions apportées par le Général Alphonse Anthony Rakotoarison, directeur de la sécurité et des renseignements au commandement de la gendarmerie nationale (DSRC). Le maintien et le rétablissement de l’ordre public ainsi que la tranquilité durant le processus électoral s’inscrivent dans les missions spécifiques assignées aux forces de l’ordre dont la gendarmerie nationale ainsi que les forces armées et la police nationale. La sécurité du personnel, du matériel, des installations et des intervenants en rapport avec le processus électoral ainsi que la protection des institutions publiques font partie desdites missions.
Des mesures particulières sont mises en place dans des districts jugés à risque aux contestations post-électorales. Pour le cas de la capitale, les dispositifs de sécurité qui ont été mis en place avant le scrutin du 31 juillet sont maintenus, souligne le Gal Alphonse Anthony Rakotoarison. Toutes les manifestations de rues restent interdites. Pour le cas de Fianarantsoa, le nombre des élements de la gendarmerie nationale mobilisés sur place a été augmenté. Actuellement, le calme est rétabli après des affrontements de la semaine dernière. Pour le cas de Pety Rakotoniaina, le dossier est actuellement entre les mains de la Justice, précise le directeur de la sécurité et des renseignements au commandement de la gendarmerie nationale. Des enquêtes sont ouvertes pour faire la lumière sur l’affaire « Viva Fianarantsoa ». La sécurité dans des «zones rouges» pour cause de vols de bovidés (Manja, Ankazoabo, Iakora) a été renforcée. La gendarmerie nationale méne depuis hier une opération ponctuelle dans la région Melaky, notamment à Antsalova.
Vola R
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