SEM François Goldblatt : « Les bailleurs de fonds attendent les réformes »
Le dernier « 14 Juillet » de SEM François Goldblatt, Ambassadeur de France à Madagascar, a été une occasion de mettre les points sur les « i » au sujet du processus de développement de Madagascar. « Il est temps maintenant d’agir », a-t-il souligné dans son allocution en empruntant les déclarations de Helen Clark, l’administratice générale du Programme des Nations Unies pour le Développement, lors du passage de cette dernière dans la Grande Île au mois de Juin dernier. Une allocution qu’il a prononcée hier à la Résidence de France à Ivandry.
Des réformes à faire
Critiqué parfois comme un donneur de leçons, SEM François Goldblatt a insisté sur la mise en œuvre des réformes pour assurer les investissements étrangers à Madagascar. « Pour m’en tenir à l’essentiel, et pour ce qui relève de la préservation des grands équilibres financiers, qui restent au cœur de la problématique du développement, et sans effort résolu en vue de démultiplier l’assiette fiscale, et un élan tout aussi nécessaire à même de faire de la Grande Île une terre d’accueil privilégiée pour les investisseurs étrangers, permettront d’inverser les tendances préoccupantes auxquelles nous assistons », a-t-il souligné. Les combats auxquels Madagascar fait face sont, entre autres, la lutte contre la corruption et la lutte contre les trafics d’animaux et de bois précieux que l’ambassadeur français a évoqué.
Interrogé par la presse à l’occasion de la cérémonie de célébration de la fête nationale française, l’ambassadeur de France a soup-
çonné une certaine hésitation ou bien des handicaps qui peuvent être facteurs de ces retards de réformes. Toutefois, il a souligné qu’il y ancore beaucoup à faire à Madagascar.
La France veut partager ses expériences
La célébration de la fête nationale française était également une occasion pour SEM François Goldblatt de partager les valeurs de la République Française, de l’histoire de la France après les deux Guerres et la place de celle-ci sur la scène mondiale. « Parce que, en dépit, de toutes les adversités et de tous les accidents de l’Histoire, cet héritage nous a si bien réussi, nous cherchons, sans pour autant vouloir l’imposer, à le partager le plus largement possible », a-t-il indiqué.
Marc A.
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