Le Syndicat SEM Jirama exhorte le futur Président de la République à trouver une solution au principal problème qui mine la JIRAMA, celui de la vente à perte. Une déclaration a été faite dans ce sens hier par le Bureau National du SEM Jirama, au SokHôtel d’Antsakaviro. Ainsi, selon les explications du président national du SEM, Christor Andriamihaja, pallier à la vente à perte constitue l’unique moyen de permettre à la JIRAMA de stopper l’hémorragie et de prévenir ainsi la privatisation de cette société d’Etat. Les employés n’ont effectivement pas caché leur préoccupation par les circonstances actuelles qui tendent vers une éventuelle privatisation de la JIRAMA. Or, privatisation signifie réformes, qui dit réformes dit changement de Direction, envolée des tarifs ou encore compression de personnel, entre autres, ce dont le SEM, qui met un point d’honneur à la protection des intérêts du personnel, désapprouve entièrement. Christor Andriamihaja estime que l’énergie constitue le fer de lance du développement, par conséquent, le SEM réfute l’idée d’une gestion hasardeuse une fois la JIRAMA entre les mains de privés et dont les conséquences seraient néfastes au pays.
Le SEM a également revendiqué, toujours dans cette même déclaration, le paiement des heures supplémentaires des employés de la JIRAMA, l’amélioration des conditions de travail loin des contraintes et condamne la série de renvois abusifs dont quelques employés ont fait l’objet, entre autres.
L.R
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