Sénatoriales : La CENI reconnait des lacunes
Le rideau n’est pas encore tombé sur l’élection sénatoriale. Des contestations fusent de partout. Même l’organe initiateur de cette élection reconnait quelques imperfections dans le déroulement et le traitement des résultats.
Des lacunes ont été constatées, a affirmé Thierry Ravelonarivo, vice-président de la CENI. Sur le plan matériel, le vice-président a constaté une insuffisance du nombre de bulletins uniques expédiés dans certains bureaux de vote. L’acheminement des résultats a également connu quelques problèmes notamment dus au mauvais état des routes. Des solutions ont été prises immédiatement pour remédier à ces problèmes, a confié le vice-président.
Des falsifications de procès-verbal ont également été constatées, d’après ce membre de la CENI. « Des procès verbaux ont été délibérément modifiés et ne correspondent plus aux résultats physiques des urnes », a confié Thierry Ravelonarivo. « Des signes autres que des croix ont été aperçus sur certains bulletins uniques », continue toujours cet administrateur civil rompu à l’organisation des élections. D’autres lacunes ont été observées, selon ses explications. Des bureaux de vote ont été fermés avant l’heure prévue, alors que l’élection devait encore se poursuivre.
Des mesures seront prises par la CENI. Cette entité a un pouvoir de redressement qu’elle va, sans doute, user par rapport à ces falsifications constatées.
Toutefois, en réponse aux contestations de certains partis politiques, Thierry Ravelonarivo a tenu à expliquer que la CENI n’a pas le pouvoir d’annuler les élections. Ce pouvoir revient à la HCC. Si les requêtes sont fondées, la HCC pourra prendre des dispositions pour annuler les élections et ordonner des élections soit totales soit partielles.
Ghislain V
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