Sénatoriales : Les députés TIM montent au créneau
Cette élection ne sera ni démocratique ni libre. Les députés du parti TIM montent au créneau pour dénoncer l’organisation de la première élection sénatoriale de la Quatrième République. Les parlementaires du TIM dénoncent notamment le nombre de bureaux de vote établis par la CENI, à savoir un bureau de vote par commune, a fait savoir Maître Hanitra Razafimanantsoa au cours d’une réunion d’hier des parlementaires TIM avec les candidats de ce parti pour les Sénatoriales.
D’après cette parlementaire, son parti a reçu beaucoup de plaintes de ces grands électeurs et des candidats au sujet de ce système mis en place par la CENI. Un bureau de vote par commune s’avère être un outil pour contrôler le vote de chacun, étant donné qu’il n’y aura que 5 ou 7 électeurs dans une commune rurale, soutient cette parlementaire issue du parti TIM. « Le secret de vote ne sera plus respecté », continue de fustiger Me Hanitra Razafimanantsoa.
D’après cet éminent avocat, la CENI peut encore revenir sur sa décision et mettre un bureau de vote seulement par District. «Conformément à la loi en vigueur, la CENI peut toujours apporter des modifications à la liste relative à l’emplacement ou à la localisation de bureau de vote, 48 heures au moins avant le jour du scrutin», explique Me Hanitra Razafimanantsoa.
Elle invite ainsi la CENI à revenir sur sa décision pour le bon déroulement du scrutin.
Le parlementaire craint fort que la CENI ne fasse qu’entériner les décisions de l’Exécutif concernant cette élection. «Le décret a été pris le 27 Octobre dernier alors que les membres de la CENI n’étaient installés dans leurs fonctions que le 28 Octobre», confie-t-elle.
L’indépendance de la CENI est remise en question.
Ghislain V
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