Services Plus et sécurité : Indemnités de licenciement impayées pour 250 agents de sécurité
La perte de vitesse, pour une raison ou une autre, ou encore l’absence de rendement peuvent amener une entreprise à recourir au chômage technique. Ceci fait partie des aléas du métier, pour peu que les employeurs remplissent leur devoir envers les employés…
Deux-cent cinquante (250) agents de sécurité, concernés par le chômage technique, initié par la société Service Plus et Sécurité (SPS) au mois d’août dernier, ont dénoncé un abus de pouvoir perpétré par leur ancien amployeur. « L’employeur n’a pas honoré ses promesses, alors qu’il devait régler nos indemnités de licenciement et divers droits, dans les six mois qui suivent le départ au chômage technique », a rappelé Louis Antoine Ratsiandavana, porte-parole des employés. Une convention bipartite à ce sujet, ayant été certificée par l’Inspection du Travail, avait même été signée l’an dernier, a-t-il rappelé.
Récemment, le Responsable du Personnel de la société avait convoqué les employés concernés. Cependant, il ne s’est jamais présenté au rendez-vous. En même temps, la société a changé en catimini de local, afin d’éviter de faire face aux employés licenciés. Une situation qui a retardé le paiement. Après plusieurs semaines de recherche intensive, les salariés ont finalement découvert le nouveau local de leur ancienne société. A leur surprise, l’employeur a refusé de les recevoir, hier.
Ils ont ainsi lancé un appel vibrant aux autorités compétentes à constater de visu cette situation. Ils réitèrent leur appel particulièrement à la Primature, au ministère de la Fonction publique ainsi qu’au ministère de la Population, auxquels ils avaient déjà adressé une requête.
RR.
