Sit-in à Tsimbazaza : Les journalistes interdits d’accès au palais
Le mouvement pour la liberté d’expression, mené par les journalistes de la presse audiovisuelle, écrite et en ligne se poursuit. Lancée depuis la semaine dernière, cette manifestation consiste à contester le Code de la Communication «liberticide». Les journalistes insistent sur la nécessité d’apporter des amendements à ce projet de loi, l’application de la dépénalisation des délits de la presse ainsi que l’allégement des amendes. Ils demandent également à l’Assemblée Nationale de reporter l’adoption de ce texte. Après une grande marche de solidarité, la diffusion simultanée sur télévisions et radios de «radio miara-manonja et télé miara-manonja», les journaux de presse écrite en noir et blanc, les journalistes se sont de nouveau donné rendez-vous pour un sit-in devant le palais de Tsimbazaza dans la matinée d’hier.
Cette fois, des éléments des Forces de l’ordre étaient sur les lieux. Les journalistes ont été interdits d’accès au palais de la Démocratie. Des patrouilles armées ont quadrillé le palais et ses alentours. En dépit des pourparlers, aucun journaliste n’a eu le droit d’entrer au palais. Ce dispositif servait à sécuriser le palais de Tsimbazaza et à parer à tout débordement, selon les explications du colonel Zafisambatra Ravoavy, Commandant du Groupement de la Gendarmerie Analamanga.
Les journalistes se sont contentés de se rassembler devant le portail de l’Assemblée Nationale. Aucun incident majeur n’a eu lieu.
Vola R
