Nombreux sont ceux qui ont émis leurs avis quant à la situation qui prévaut à Ambohitrimanjaka.
Les deux parties à cette affaire tiennent jusqu’à présent leur position, ce qui signifie un risque potentiel d’affrontement entre les riverains et les forces de l’ordre.
La prise de responsabilité ne s’est pas fait attendre du côté des parlementaires, des réconciliateurs et des protecteurs des droits humains au sujet de l’affaire Ambohitrimanjaka. Hier, Rivo Rakotovao, président du Sénat, Maka Alphonse, président du Conseil du Fampihavanana Malagasy, Mireille Rabenoro, présidente du Conseil National Indépendante des Droits de l’Homme et Lenoble Pierre Navony, président du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de Droit ont lancé un vibrant appel à l’apaisement, pendant une déclaration à la presse à Ampefiloha. Dans cette déclaration, ils ont demandé à l’exécutif de suspendre les travaux du projet prévu se construire à Ambohitrimanjaka. Toutefois, ils ont également appelé à la cessation des manifestations. Pour ces 4 Chefs d’institution et d’organes étatiques, il est nécessaire de préserver la paix et la sérénité ainsi que le respect des valeurs et principes malagasy. Une situation de paix qui est plus qu’importante à l’heure où les élections communales battent leur plein. «Notre objectif commun, comme tout Malagasy est d’arriver à un développement durable de notre Nation. Un Etat qui s’organise avec son peuple est un gage pour le bien-être de la majorité», précise le communiqué.
Interrogé par les journalistes sur les tenants et aboutissants de cette déclaration, Maka Alphonse a souligné que le manque de communication a été l’un des points d’achoppement à l’origine des incompréhensions dans cette affaire. En effet, le communiqué conjoint a mentionné la remarque sur l’insuffisance de la communication autour de l’exécution du projet prévu à Ambohitrimanjaka.
D’autres représentants d’organismes étatiques ont été présents à la réunion initiée par le CFM dans la matinée d’hier ayant abouti à cette déclaration. La Médiature de la République et l’Assemblée Nationale ont été représentées. Cette déclaration est un moyen pour les autorités de l’exécutif de réfléchir sur la situation qui prévaut sur ce dossier d’Ambohitrimanjaka et aussi un moyen pour les dirigeants de décolérer une frange de la population devenue de plus en plus déterminée.
Marc A.
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