SMJ : Un ultimatum de 72H aux dirigeants de la JIRAMA

SMJ : Un ultimatum de 72H aux dirigeants de la JIRAMA

Le Syndicat des Employés de la Jirama ou Sendikan’ny Mpiasa Jirama (SMJ) donne 72h aux dirigeants de cette société d’Etat pour répondre à leurs doléances, autrement il envisage d’observer une grève. Le SMJ a déposé sa requête hier à 11h au siège de la Jirama d’Ambohijatovo Ambony. Il espère toutefois que les dirigeants de la Jirama prennent des mesures pour que l’on n’en arrive pas à ce stade. «Si nous avons tort, que l’on nous dise la vérité, si nous avons raison, que la transparence soit de mise et que les dialogues soient entrepris pour un redressement de la Jirama car c’est ce qui importe le plus», ont indiqué les membres du SMJ
La semaine dernière, le SMJ Sendikan’ny Mpiasan’ny Jirama avait interpellé les responsable au cours d’une rencontre avec la presse. Ils ont indiqué qu’ils s’opposent à toute privatisation de la Jirama tout en notant que des branches de la Jirama commencent actuellement à être gérées par des privés. Faut-il noter que la Jirama regroupe de nombreuses branches d’activités, pour ne citer que la production, la distribution (dépannage, branchement), la ligne de transport…
Ils revendiquent également la rupture de tout contrat avec Symbion Power et exigent la transparence dans les appels d’offres pour les marchés des fournisseurs d’énergie comme AF Power à Behenjy ou tous les groupes d’Ambohimanambola.
D’après Anmora Ratovomanarivo, président du Syndicat, les groupes de la Jirama à travers le pays qui sont encore réparables, doivent être dénombrés avant de pouvoir procéder à leur réhabilitation.
Les revendications du syndicat des employés de Jirama ne s’arrêtent pas là puisqu’ils réclament également l’octroi de concession en matière d’eau, la transparence dans les résultats des audits sur les contrats d’achat d’énergie et la location de groupes auxquels des modifications doivent être apportées pour ne pas ruiner la Jirama.
Le syndicat SMJ soutient également que les employés qui ont subi une peine de prison doivent être réintégrés. Par ailleurs, le paiement des salaires des employés suspendus, suite au mouvement syndical qu’ils ont entrepris, doit être régularisé.

Direction Jirama

Interrogée au sujet de cet ultimatum de 72h, dont le compte à rebours a commencé hier, la Direction Générale de la Jirama a indiqué que la requête du SMJ lui est bel et bien parvenue. Une rencontre devrait avoir lieu incessamment entre la Direction et les représentants de ce syndicat.

C.R

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