Solidarité syndicale : Une série de revendications
Les syndicalistes jouent un rôle prépondérant dans le développement du pays. C’est pour cette raison qu’ils tiennent absolument au respect des droits des employés affiliés aux syndicats.
“Les libertés syndicales sont bafouées à Madagascar. Elles ne sont respectées ni par les employeurs, ni par l’Etat “, d’après les leaders et membres de la Solidarité Syndicale, hier dans une déclaration qu’ils ont faite à la presse à Ampandrana. Les syndicats ont pourtant un rôle majeur à jouer dans le développement du pays.
Ils ont fait part d’une série de revendications, notamment la réintégration des leaders syndicaux et représentants des employés licenciés illégalement, selon leurs dires. Sont concernés les 4 délégués syndicaux d’Air Madagascar, 12 employés de la SMMC Port Toamasina, 15 représentants des travailleurs au sein d’Ambatovy/Sherrit. S’y ajoutent 2 leaders syndicaux de la JIRAMA et un autre de la Commune Urbaine d’Antananarivo.
Les différents syndicaux ont également lancé un appel à l’arrêt de toute forme de pression et/ou menace exercée pouvant prendre la forme d’affectation sans motif, de suspension de salaire ou de réquisition.
Les droits des travailleurs doivent être respectés, qu’ils relèvent de la fonction publique ou du secteur privé, ou encore des travailleurs indépendants (commerçants, artisans…)
Les syndicats qui ont rencontré la presse hier insistent également sur le respect des textes en vigueur.
Une assise des travailleurs est requise pour une réforme du Code de Travail, d’une part et de la Loi portant sur la Fonction Publique, d’autre part. La création d’emplois devrait également être priorisée afin de réduire le nombre de chômeurs dans le pays.
Ces revendications ne revêtent aucun caractère politique, ont tenu à préciser les membres de la Solidarité syndicale. Ils ont insisté sur l’importance de l’instauration d’un dialogue social pour améliorer le monde du travail à Madagascar.
C.R
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