Sommet de la Francophonie : Grande opportunité, selon Hugues Ratsiferana
«Madagascar face aux défis de la mondialisation. Quelles stratégies de relance économique?». Tel était le thème de la conférence-débat d’hier à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo dans le cadre de l’événement baptisé «Jeudi du CREM» (Cercle de Réflexion des Économistes de Madagascar). Une occasion pour Hugues Ratsiferana, président du Comité National d’Orientation de la Francophonie de mettre en exergue l’importance du sommet de la Francophonie.
Le sommet de la Francophonie constitue une porte d’entrée à la relance économique malgache, tel que l’a précisé Hugues Ratsiferena, Conseiller Spécial du Président de la République et non moins Président du Comité National d’Orientation de la Francophonie. Il s’agit d’une opportunité à saisir pour Madagascar, cet événement dont nous serons le pays hôte au mois de Novembre prochain profite non seulement aux opérateurs économiques malgaches (établissements hôteliers, les commerçants…) mais également à l’ensemble de la population.
Le rôle du CNO qu’il préside consiste à assurer les retombées positives de ce sommet. 3200 participants sont attendus. Pour la première fois dans l’histoire du pays, le Roi du Maroc viendra dans la Grande île et différentes opportunités d’affaires avec les pays participants se présenteront.
Village de la Francophonie
Le Village de la Francophonie en cours de construction à Andohatapenaka constitue un centre incubateur selon les précisions de l’intervenant. Il comprendra des bureaux, des locaux pour une galerie marchande, un hôtel, des appartements et une galerie d’exposition entre autres. Il s’agira à la fois d’un village écologique et numérique. Ceux qui souhaitent se positionner dans le projet auront l’opportunité de devenir acteur dans ce village d’incubation.
L’agenda économique du Comité National d’Orientation a débuté au 1er Février. Un road-show est effectué pour attirer les pays francophones souhaitant établir un partenariat avec les entreprises malgaches ou les institutions pouvant soutenir un projet de partenariat. Des entreprises start-up seront mises en place et le partenariat sera soutenu par une agence de développement. L’entreprise malgache aura à garantir des ressources foncières, le capital humain et la sécurité du business. L’entreprise francophone, pour sa part, aura à apporter le marché, la technologie et la maîtrise des domaines. C’est cette fusion qui va permettre de booster la compétitivité.
Pour Hugues Ratsiferana, il ne faut pas chercher les responsables des échecs. Les opportunités existent bel et bien pour une relance de l’économie et chacun doit y mettre le sien.
C.R
