Sommet de la Francophonie : Un plan B pour accueillir les aéronefs
Il a été annoncé que les travaux d’extension et de rénovation de l’aéroport international d’Ivato devraient porter ses fruits d’ici la tenue du sommet du COMESA et celui de la Francophonie de l’année prochaine. Si les travaux ne sont pas achevés d’ici là, comment pourrait-on accueillir les aéronefs des participants à ces grands rendez-vous?
Les travaux d’extension de l’Aéroport d’Ivato commenceront bientôt, a indiqué, hier, James Andrianalisoa, DG de l’ACM en marge de la célébration de la Journée mondiale de l’Aviation Civile à Ivato. Ces travaux seront-ils achevés à temps, soit avant le sommet de la Francophonie de Novembre 2016 ? Le DG de l’ACM a répondu que l’industrie aéronautique a déjà une autre alternative, un plan B, si cette échéance ne saura être respectée. Les responsables concernés anticiperaient déjà puisque d’autres infrastructures sont prévues pour accueillir les aéronefs pour l’occasion, sans toutefois entrer dans les détails.
Faut-il rappeler que la pose de la première pierre des travaux d’extension et de rénovation de l’aéroport international d’Ivato et la signature du contrat de concession, pour une période de 28 ans, des aéroports d’Ivato et de Nosy-Be Fascène ont eu lieu le 9 juillet dernier ?
Air Madagascar
La situation de la compagnie aérienne Air Madagascar a été abordée à cette occasion. De nombreux efforts doivent être concédés pour faire face à la concurrence, surtout dans un environnement international, selon les précisions du DG de l’ACM. Un business plan est actuellement en cours d’élaboration pour redresser la compagnie nationale. «Nous espérons ainsi que d’ici quelques semaines, voire quelques mois, Air Madagascar pourra faire face aux différentes opportunités. Le marché existe et la compagnie nationale devrait avoir sa part si elle est déterminée pour ce faire».
Annexe B
Des techniciens de l’Union Européenne viendront dans nos murs en Février 2016 pour une mission d’évaluation avant la décision du comité sécurité de Bruxelles sur la sortie ou non de Madagascar de l’Annexe B.
La sortie de l’Annexe B n’est pas l’objectif ultime, ce qui importe le plus, d’après James Andrianalisoa, c’est de disposer d’un système fiable en matière de sécurité aérienne.
C.R
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