France Sortie de l’ouvrage : “Antalaha, une société à reconstruire”
En dépit de son statut de résident de France, l’Economiste Eddie Fernand n’a pas oublié de poser son regard sur Madagascar. Dans cette optique, il a tenu à faire valoir ses racines à travers son art pour la littérature. «Antalaha, une société à reconstruire» est un ouvrage littéraire qui retrace sa passion pour sa ville d’origine.
Une simple cérémonie de présentation d’ouvrage s’est tenue hier, Avenue Félix Faure, Paris XVè, mais qui relève d’une importance capitale. Il s’agit d’un ouvrage politique sur Madagascar, écrit par un Malgache résident de France, en la personne de l’Economiste Eddie Fernand, cadre d’une société privée, oeuvrant dans le travail temporaire.
« Antalaha, une société à reconstruire », tel est l’intitulé de cet ouvrage de 210 pages de 17 illustrations avec 15 photos de Mat Lo et édité à 1.000 exemplaires. Il concerne Antalaha, l’auteur étant originaire de cette ville, mais le contenu est une véritable interpellation des pratiques politiques de Madagascar. Bien qu’habitant en France, Eddie Fernand n’est pas détaché de Madagascar. Son association « Aides Antalaha » oeuvre tous les ans dans la région, et il intervient personnellement dans l’action politique en se portant candidat aux élections régionales.
Pour Eddie Fernand, faire de la politique est une vocation, voire un sacerdoce, ce qui implique de celui qui s’y adonne un minimum de savoir-faire et de la culture politique. Ce qui n’est pas le cas à Madagascar. Il sensibilise, conscientise et bouscule même les concitoyens à travers cet ouvrage à bien réflechir sur des projets de société et opportunités économiques, proposés par les politiciens. D’où cet appel « à reconstruire notre société commune ».
Divisé en six parties, son ouvrage va de la définition de ce qu’est la pratique politique, aux pistes et perspectives de mobiliser vers la reconstruction, en passant par l’historique de l’implantation chinoise à Antalaha.
Bref, Eddie Fernand pense démontrer dans ce livre ce qui ne va pas, certes, mais surtout indiquer le rôle important que la « politique » se doive de jouer dans l’organisation de la société, donc dans l’émancipation des citoyens.
Fah A.
