Sortie de l’Annexe B : Réduction des pertes opérationnelles, selon le DG de l’ ACM
Plus de 60 millions USD! C’est l’estimation initiale de la compagnie Air Madagascar sur les surcoûts engendrés par l’inscription dans l’Annexe B, un chiffre qui doit à présent être réajusté, selon les précisions de James Andrianalisoa, Directeur Général de la Compagnie.
Un tel surcoût s’expliquait notamment par l’immatriculation de la flotte de la compagnie dans un autre Etat, le recours à des pilotes étrangers car souvent les pilotes nationaux ne sont pas autorisés à conduire un avion immatriculé à l’étranger pour ne citer que cela.
La première incidence positive et non négligeable de cette sortie de l’annexe B est donc la réduction des pertes opérationnelles dues à la surcharge de coût causé.
Notre interlocuteur a par ailleurs indiqué que c’est l’image du secteur de l’aviation à Madagascar dans son ensemble qui bénéficie des retombées de cette sortie de l’Annexe B suite aux efforts qui ont été concédés pour permettre une telle levée de sanction.
Falcon
Interrogé sur le fameux «Falcon», supposé appartenir au PRM, le Directeur Général de l’ACM James Andrianalisoa a indiqué qu’il ne connaît pas grand-chose de cet avion qui fait couler beaucoup d’encre dans les médias. Cet avion, immatriculé T7-ZOR, n’est pas inscrit à Madagascar et a demandé à effectuer quelques vols privés. C’est cette inscription qui importe le plus et non à qui il appartient. Au cas où l’avion reste dans le pays, l’Aviation Civile de Madagascar devra être saisie.
C.R
