Statut particulier de Tanà : Le MAPAR et le TIM réagissent
Le projet de loi relatif aux collectivités territoriales à statut particulier, dont celui d’Antananarivo, est actuellement en pleine préparation. Les deux entités politiques, le TIM et le MAPAR, qui ont boycotté l’adoption au parlement du dernier projet qui a été, plus tard, rejeté par la Haute Cour Constitutionnelle, ont réagi face à cette nouvelle initiative du gouvernement. Voahangy Raharimanarivo, députée de l’Atsimondrano, élue sous les couleurs du TIM, estime que son parti ne s’opposera pas à toute initiative visant à garder la structure actuelle de la Commune Urbaine d’Antananarivo. En revanche, elle a souligné que les délégués d’arrondissements devront avoir plus de responsabilités dans le cadre de la mise en place d’une administration de proximité. Dans cette logique, la députée de l’Atsimondrano estime que les délégués d’arrondissements ne devront pas gérer des fonds publics s’ils ne sont pas assermentés.
Pour le groupement politique MAPAR, le statut actuel de la capitale est beaucoup plus adéquat au développement du pays. Lanto Rakotomanga, la députée du MAPAR élue dans le 2è arrondissement d’Antananarivo, estime que les attributions des délégués d’arrondissements doivent être régies par un texte réglementaire et non pas par une loi. Toutefois, Lanto Rakotomanga a souligné qu’aucune consultation n’a pour l’instant été initiée par le ministère de l’Intérieur à l’endroit des parlementaires en vue de la rédaction du nouveau texte sur le statut particulier de la Commune Urbaine d’Antananarivo.
Marc A.
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