Elysée Ratsiraka réfute le verdict prononcé par le tribunal administratif de Toamasina, lequel fait état de constatation de vacance de poste au niveau de la mairie de Toamasina, une décision qui s’est soldée par sa suspension. Avec son avocat, maître Ken Anjararison, le maire de Toamasina a donné une conférence de presse le 30 avril 2019 dernier au Carlton d’Anosy. Elysée Ratsiraka a saisi cette occasion pour dénoncer un vice de procédure susceptible d’avoir influé sur le jugement rendu, le tribunal ayant été induit en erreur. Dans les explications qui nous ont ainsi été fournies, le préfet de police de Toamasina avait porté plainte contre Elysée Ratsiraka non seulement pour abandon de poste, mais également pour s’être abstenu de nommer son intérim ni procédé à une passation de pouvoir avec ce dernier, d’où ce verdict controversé. Or, selon Elysée Ratsiraka, ce verdict n’a pas lieu d’être puisqu’il y a entorse aux lois en vigueur.
Le principal intéressé se défend qu’en sa qualité de candidat aux législatives, il a bénéficié d’une autorisation d’absence exceptionnelle dûment délivré par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), son dossier de candidature ayant été retenu le 20 mai 2019 dernier. Elysée Ratsiraka a tenu à préciser que, conformément aux lois en vigueur, tout maire se portant candidat aux législatives devrait être remplacé temporairement par un adjoint non-candidat. Il est toutefois soit démissionnaire d’office, soit il réintègre son poste, en fonction des résultats proclamés.
Elysée Ratsiraka a également fait savoir qu’il avait pris soin de nommer son intérim à la mairie de Toamasina en la personne de Georges Rakotomalala, dès qu’il s’est vu délivrer son autorisation d’absence exceptionnelle de la part de la CENI. Le maire s’étonne en outre à ce que cette disposition soit actuellement prise en considération par les autorités, par rapport notamment à cet imbroglio juridique dont il fait l’objet. Son intérim est effectivement en charge des affaires administratives et financières de la Commune Urbaine de Toamasina.
Elysée Ratsiraka a saisi cette occasion pour révéler que depuis quelques temps, il est victime d’acharnements politiques de la part des autorités locales.
Le maire de Toamasina a déclaré avoir fait appel au niveau de la Cour de cassation de Toamasina et saisi le Conseil d’Etat afin de faire valoir ses Droits.
L.R
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