Les proches des patients hospitalisés sont confrontés à des difficultés majeures, les transports publics tout comme les taxis n’étant pas autorisés à circuler compte-tenu de l’état d’urgence sanitaire. « J’ai quitté Itaosy à 9h pour faire le trajet à pied afin d’arriver avant midi pour que notre proche, malade hospitalisé, puisse déjeuner à l’heure » affirme, toute essoufflée, une jeune femme, à quelques pas de l’entrée du centre hospitalier de Soavinandriana. Il lui a fallu un peu moins de trois heures de trajet. Et ce n’est pas un cas isolé. D’autres achètent à manger auprès des gargotiers et épiceries devant l’hôpital. Des observateurs estiment que des mesures d’accompagnement devraient être prises pour ceux qui n’ont pas de véhicules particuliers.
Par ailleurs, des dispositifs à l’entrée sont stricts à l’entrée du centre hospitalier avec, notamment, une prises de température à l’entrée pour pouvoir détecter ceux qui présentent des éventuels symptômes de la pandémie du Covid-19 afin de prévenir la propagation de ce virus mortel.
C.R
