Madagascar a accueilli, la fin de la semaine dernière, le symposium international sur la biodiversité et la santé. L’événement consistait à recueillir les suggestions destinées à améliorer l’exploi-
tation, la valorisation et la préservation des espèces de la riche biodiversité du pays, afin que celles-ci puissent constituer un levier de développement.
« L’homme et la biodiversité sont interdépendants. Les ressources naturelles assurent la vie de l‘homme. L’homme, pour sa part, doit concéder des efforts pour préserver la biodiversité et ne pas la détruire », a précisé le Pr Elia Béatrice Assoumacou, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
La relation étroite entre la biodiversité et la santé a été au centre des discussions. Parmi les thèmes abordés, « l’émergence de nouveaux agents pathogènes en raison des changements de territoire et les adaptations nécessaires en matières de santé publique, les plantes médicinales et médecines traditionnelles »….
Outre la rencontre scientifique, ce symposium a été caractérisé par une visite au parc d’Ankarafantsika
L’événement s’est déroulé à Mahajanga les 19 et 20 novembre. Il a réuni 120 personnes dont des chercheurs, des scientifiques, des spécialistes environnementaux, des médecins aussi bien de Madagascar que de l’étranger (Costa Rica, Suisse, Allemagne).
C.R
