TAMAMI : Demande d’audience auprès de la Présidence

TAMAMI : Demande d’audience auprès de la Présidence

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Le parti politique TAMAMI a déposé une demande d’audience auprès de la Présidence de la Ré­publique hier après-midi. Le président national de ce parti politique a insisté sur le fait qu’une rencontre entre le Président de la République et les dirigeants de partis politiques s’avère primordiale. « Un dialogue est nécessaire pour discuter du développement du pays », a-t-il dit.
Cette tentative du TA­MAMI de rencontrer le Président de la République n’en est pas la première. Quel­ques semaines auparavant, ce parti politique avait exprimé le souhait de s’entretenir avec le Président Hery Rajaonarimampianina. Mais sa requête est restée vaine. En ce temps, Floriot Samiary du TAMAMI avait pointé du doigt les proches collaborateurs du Président d’être la cause du blocage de cette rencontre, et de compromettre la résolution des crises sociopolitiques que rencontre le pays en ce moment. Pour cette énième tentative, le TAMAMI espère être reçu par le Président de la République.
Les crises sociopolitiques que rencontre le pays actuellement sont dues non seulement à notre Constitution, mais également à l’incapacité de certains diri­geants du pays, selon le TAMAMI. Ce parti politique, dirigé par Floriot Samiary propose ainsi qu’avant toute chose, un changement de Constitution s’impose. La dissolution du parlement est également prévue par les suggestions du TAMAMI que ses dirigeants comptent soumettre au Président de la République.
Ce parti de l’opposition reproche à la Communauté Internationale, par le biais de l’Union Africaine sa prise de position arbitraire. « L’Etat malgache peut toujours trouver et doit trouver les fonds nécessaires à ses élec­tions », a répliqué Floriot Samiary à la récente déclaration de Hawa Youssouf Ahmed, de l’Union Africaine. « Les déclarations de la Représentante de l’Union Africaine ne doit pas constituer un frein à des décisions qui pourront conduire un changement positif du pays », a-t-il déclaré en faisant allusion à un référendum constitutionnel que le TAMAMI ne cesse de revendiquer.

Velo Ghislain

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