Taxi-ville : C’est reparti pour la nouvelle lanterne
Le mouvement de protestation que devra mener ce jour l’association des taxis-ville et celle des Taxibe risque d’être quelque peu perturbé par un événement malheureux imprévu, le décès du président de l’UCTU. Quoi qu’il en soit, les deux parties protagonistes continuent de camper sur leur position respective.
Le bras de fer qui oppose la Commune Urbaine d’Antananarivo à l’Association des Taxis d’Antananarivo-ville (FTAR) risque de perdurer. Après le désaccord au sujet du transfert de la gestion des contre-visites à l’OMAVET Ampasampito, qui n’est toujours pas réglé, la nouvelle lanterne publicitaire de taxi, est lancée de plus belle. La société Publi Motion, responsable de ces lanternes, a expliqué que deux sortes de lanterne peuvent être utilisées à Antananarivo selon autorisation de la CUA. La lanterne ordinaire, utilisée auparavant et la grande lanterne qui comporte des messages publicitaires.
La distribution des lanternes publicitaires a repris le 13 septembre dernier, tel qu’il a été précisé par Solofonirina Rajaonarison, administrateur de Publi-Motion au cours d’une conférence de presse tenue hier au siège de cette société, à Ankorondrano. Une amélioration a été apportée au contrat conclu entre Publi-Motion et les propriétaires de taxi, selon ses dires. Seuls, les taxis formels peuvent utiliser ces nouvelles lanternes. Le contrat est de quatre mois, renouvelable et n’exige aucun paiement de droit, la lanterne est fournie à titre gratuit.
A l’issue de cette période de 4 mois, un bonus de 30.000 Ar sera octroyé aux taxis qui comptent renouveler ou non le contrat. Les responsables de Publi-Motion ont tenu à préciser qu’il n’y aucun lien entre la distribution des nouvelles lanternes et l’OMAVET.
Commr auparavant, ces nouvelles lanternes divisent toujours les concernés. Si les uns continuent de s’y opposer, d’autres, en revanche, les approuvent.
Une dizaine de véhicules de taxi avait porté cette lanterne publicitaire. La société envisage d’acquérir 7 000 autres taxis à sa cause. L’objectif est d’embellir la ville des mille et d’exclure les clandestins, a noté l’administrateur de Publi-Motion.
Jemima R
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