Terrorisme : J.M. Rakoto, premier terroriste malgache
Les actes terroristes ont beaucoup marqué ces dix dernières années à travers le monde et dans lesquels le groupe Daesh a été maintes fois évoqué. Madagascar n’est pas à l’abri de ce phénomène. Loin s’en faut…
Les jeunes Malgaches n’échappent pas au phénomène de radicalisation qui s’étend dans toute la France.
Soupçonné d’appartenir au réseau islamique Daesh, un jeune Malgache de 21 ans, dénommé J.M Rakoto, a été arrêté par la Police française le 30 mai 2016 à Toulouse, a-t-on appris de source digne de foi. Il a été repéré par la Police pour ses publications, sur son compte Facebook, de vidéo islamiques radicales et pour ses propos diffamatoires contre le régime français.
Pratiquant musulman, JM Rakoto s’est installé en France à l’âge de 13 ans. Au cours de son audition, JM Rakoto avait avoué appartenir au groupe islamiste radical pro-djihadiste. Ce jeune Malgache a fait savoir qu’il s’est engagé dans les rangs du groupe islamiste radical pro-djihadiste à partir des propagandes et communications qu’il a vues sur internet. Il estimait également que les différents attentats, qui avaient été perpétrés récemment en Europe, répondaient parfaitement aux principes véhiculés par Le Coran. Une déclaration qui a, de surcroît, alourdi les charges qui pèsent sur lui.
Extradition vers Madagascar
Madagascar avait ratifié en 2008 la Convention de l’entraide judiciaire et d’extradition contre le terrorisme des pays francophones d’Afrique. Cette convention fournit un cadre uniforme à la mise en œuvre de l’entraide internationale et de l’extradition entre tous les Etats africains, parties de cette Convention, membres de l’ONU et de l’OIF.
En partenariat avec Interpol, le dénommé JM Rakoto, ressortissant malgache, a été extradé vers Antananarivo, Madagascar, le 13 juin dernier. L’affaire est actuellement entre les mains de la Justice malgache.
Depuis le 13 juin, ce suspect a été placé sous mandat de dépôt à la Maison centrale d’Antanimora en attendant son procès.
Madagascar dispose actuellement des instruments juridiques qui servent à engager des poursuites et à appliquer des sanctions pénales aux personnes impliquées dans des actes ou actions terroristes. La loi 2014-005, adoptée par l’Assemblée Nationale en 2014, constitue le cadre législatif pour lutter contre le terrorisme. Cette loi prévoit des peines sévères. Toutes les infractions visées par la loi 2014-005 constituent un crime. Le quantum de peine minimum étant une réclusion criminelle de 5 ans. Tous les actes qui sont incriminés doivent être traités par les juridictions compétentes, conformément à la procédure criminelle.
Vola R
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