Le «Firaisankina ho an’i MAdagasikara Velona indray» de Jean Théodore Ranjivason réitère sa position face à l’imbroglio juridico-politique actuel en stipulant que l’amendement de la Constitution de 2010 est d’une impérieuse nécessité avant la tenue de toute consultation électorale, dont la présidentielle. «Si l’on insiste à organiser cette dernière, le prochain Président élu serait probablement le fossoyeur de la Nation dans la glue des sables mouvants, car le Malgache serait marginalisé et le pays coque d’arachide vide», a expliqué l’ancien ministre, Jean Théodore Ranjivason.
Ce parti politique de faire savoir que la Constitution de 2010 est pleine de contradictions évidentes. Parmi celle-ci et évoqué par Ranjivason, le contenu de l’article premier de la loi fondamentale. «Le territoire national est inaliénable selon cet article, alors que dans l’alinéa suivant, il est souligné que les modalités et les conditions relatives à la vente de terres au profit des étrangers sont déterminées par la loi», a fait savoir cet ancien ministre.
En ce qui concerne les élections à venir, ce parti d’évoquer que la loi électorale ne précise ni le plafonnement du budget de campagne de chaque parti, ni la période de précampagne, faisant ainsi cacophonie. «Le pouvoir de l’argent sera roi au détriment du choix du peuple», a lancé Jean Théodore Ranjivason. En outre, il a également expliqué que «la tenue de l’élection présidentielle tombe dans la période pluvieuse. Ce qui représente un danger pour l’électeur obligé de traverser à gué ou en pirogue des rivières en crue, et un handicap certain pour les candidats non pourvus d’engin volant», a-t-il expliqué.
La plateforme «Firaisankina ho an’i Madagasikara velona indray» tient pour responsable d’une crise postélectorale prévisible ceux qui organise une élection comprenant tous les dangers. Elle décline toute responsabilité quant à l’effectivité d’une crise majeure.
Velo Ghislain
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