TICAD VI : 30 milliards USD d’investissements en 3 ans
Le rideau est tombé sur la 6è Conférence TICAD qui s’est déroulée à Nairobi, Kenya. Des résolutions ont été adoptées. Elles sont plutôt favorables aux pays du continent africain dont Madagascar, en termes de développement économique.
La 6ème Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement en Afrique (TICAD) qui s’est déroulée à Nairobi, Kenya, a abouti à une promesse d’investissements du Japon en Afrique. 30 milliards d’USD en 3 ans, c’est le montant des investissements que les Nippons entendent réaliser. C’est ce qu’a déclaré Shinzo Abe, Premier Ministre japonais samedi dernier, à l’occasion d’une conférence de presse annonçant l’ouverture des travaux de ladite Conférence.
Ces investissements toucheront le secteur public et le secteur privé. 10 milliards d’USD seront ainsi alloués au développement des infrastructures.
Par ailleurs, le Japon entend soutenir l’industrialisation en Afrique à travers un transfert de technologie de haute qualité et le développement des ressources humaines.
Hery Rajaonarimampianina, témoin de l’appui au développement japonais
Le Président Hery Rajaonarimampianina s’est porté témoin de l’appui du Japon dans le processus de développement. Le Japon qui est un des partenaires importants de Madagascar à travers la mise en place de plusieurs infrastructures : routières, portuaires, énergie hydroélectrique. Des infrastructures qui répondent aux priorités africaines en matière d’intégration régionale et de développement économique durable.
Par ailleurs, le Président de la République malgache a encouragé le Japon à répondre davantage aux préoccupations africaines et à soutenir les actions dont le continent noir a besoin pour son développement. Dans son discours, il a beaucoup insisté sur le renforcement des capacités.
Par ailleurs, il a souligné que le partenariat requis devra mettre en évidence les priorités africaines et tenir compte des nouveaux défis, tels que le changement climatique, la paix et la stabilité, ou encore la sécurité, qui devront conditionner le développement du continent. De même, il a insisté sur la priorisation des investissements dans les infrastructures sociales, notamment dans l’éducation et la santé.
La délégation présidentielle devra rentrer au pays ce jour.
Marc A.
Imprimer
